quinta-feira, 7 de março de 2013

Paul Verlaine: "Chanson d'automne"

Paul Verlaine: "Chanson d'automne"


"Chanson d'automne"

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.



"Canção de outono" (Tradução de Adriano Nunes)



Os suspiros infindos
Dos violinos
Do outono
Ferem meu âmago
Com langor
Monótono.

Tão sufocado
E pálido, quando
Chega a hora,
Rememoro
O tempo passado
E choro.

E me transporta
Malvado vento
De um lado
A outro, tal
Qual uma
Folha morta.





In: VERLAINE, Paul. "Oeuvres complètes". Paris: Librairie Léon Vanier, Éditeur, Quatrième Édition, 1908.

Um comentário:

Chaostrophobia disse...

que lindo! Não consigo ler esse poema sem me lembrar da "refeitura" de Serge Gainsbourg:

Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu te souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais

Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu te souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Car tu m'en as trop fait.

bj,
Sarah